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Extrait de "La Dépeche" de Tahiti
Extrait des "Nouvelles Calédoniennes" du 10/11/2003
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Tournoi du Pacifique : les Calédoniens perdent sur la fin
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A l’occasion de la finale du Tournoi du Pacifique, également match de jubilé du Tahitien Georgy Adams, vendredi à Fautaua, Aorai a rencontré une forte opposition de la part de la JS Vallée-du-Tir qui n’a cédé que dans les cinq dernières minutes de jeu, s’inclinant finalement de 14 points (72 à 58).
Aorai a eu toutes les peines du monde à éliminer la JSVDT et sa formation rajeunie. Les Calédoniens avaient bien entamé la rencontre en menant au score après cinq minutes de jeu (10-7), manifestant d’emblée un basket champagne sous l’impulsion de son meneur de jeu, Gérard Girier-Dufournier, meilleur scoreur du match (23 pts). La panique passée dans le camp d’Aorai, Georgy Adams a rassuré ses coéquipiers déstabilisés, à l’image de Novick Teniaro, surpris d’autre part d’avoir affaire à une défense de zone très peu utilisée à Tahiti. Au terme du premier quart temps, Aorai était parvenu à obtenir un bonus de huit points (23-15).
Aorai finit mieux
N’ayant rien à perdre, l’équipe d’Eric Saminadin ne baissait pas les bras lors du deuxième quart-temps, faisant jeu égal avec les champions de Tahiti et même mieux, enlevait le gain de cette période de quatre points (15-11).
Rien n’était donc joué. On le constatait au cours d’une troisième période très serrée, le match devenant même parfois musclé sous la vigilance de l’arbitre de la fédération française, sanctionnant Marere Coquil d’une faute technique méritée pour une brutalité (25e mn). La vivacité du meneur de jeu calédonien lui permettait même de marquer un panier sous le panneau (44-42). Georgy Adams passait alors au poste de meneur et Aorai conservait son court avantage (50-4) avant l’entame de l’ultime période.
Après une nouvelle alerte sur une des nombreuses contre-attaques de la JSVDT (50-48), Aorai se reprenait bien pour se dégager progressivement (54-48, 59-50) juste avant la 5e faute de Georgy Adams. Aorai gérait alors fort bien les cinq dernières minutes pour l’emporter au grand plaisir de ses supporters et des spectateurs qui ont rempli les gradins de Fautaua et ayant vécu une folle soirée agrémentée de spectacles divers.
| Atout jeune pour la JSVDT au tournoi du Pacifique |
C’est une équipe de la Jeunesse Sportive Vallée-du-Tir renouvelée à près de 100%, par rapport à celle qui avait battu Central l’année dernière à Nouméa, qui tentera demain soir de s’imposer devant Aorai, à Tahiti, et de sauver ainsi une saison marquée par la perte d’un titre de champion de Nouvelle-Calédonie qui était sa proprièté depuis 1998… année du premier tournoi du Pacifique.
Le règne de la Jeunesse Sportive de la Vallée-du-Tir sur le basket masculin calédonien a pris fin, il y a quelques semaines, après six ans d’une domination pratiquement sans partage. Outre la perte du titre, la deuxième conséquence de cet échec en demi-finales contre l’AS 6e km est, que l’année prochaine, et pour la première fois depuis 1998, ce sera une autre formation, plus exactement celle du Mont-Dore Basket Club, qui représentera la Nouvelle-Calédonie dans ce Tournoi du Pacifique. On comprend alors que les protégés d’Eric Saminadin entendent conclure en beauté leur belle série, demain soir à Fautaua, face à Aorai.
Mauvaise fortune, bon cœur
La partie s’annonce néanmoins très rude pour ceux qui ont fait plier l’année dernière Central car, depuis, l’équipe a perdu des joueurs d’importance, des pertes auxquelles il faut ajouter l’absence de Fabrice Chaliot, sans conteste le meilleur joueur du Caillou et un des meilleurs du Pacifique Sud, comme on a encore pu s’en rendre compte lors des derniers Jeux à Fidji.
“Contre mauvaise fortune faisons bon cœur”, ce dicton ,l’entraîneur de la JSVDT le fait sien à l’approche du grand rendez-vous. Mais attention, cela ne veut pas dire que nos représentants vont monter sur le parquet en victimes expiatoires devant des Tahitiens qu’ils donnent favoris, comme le précise avec conviction Eric Saminadin. Un coach d’expérience qui a grandi avec ce club fondé par son père en 1961.
Correspondance spéciale à Tahiti, Thierry Brossard
Extrait des "Nouvelles Calédoniennes" du 07/11/2003
| L’équipe féminine amoindrie mais motivée |
Vainqueur l’année dernière de la première édition du tournoi féminin, malheureusement encore non qualificatif à la Coupe de France, l’équipe de la JSVDT dames, encore tout auréolée de son nouveau titre de championne de Calédonie, s’apprête à défendre son bien face à la même formation de Aorai, demain en lever de rideau du match masculin.
Cette confrontation entre les joueuses de la JSVDT et celles de Aorai mettra une nouvelle fois en exergue la grande rivalité - pour ne pas dire l’animosité - sportive qui existe entre les deux territoires. Cet état d’esprit se ressent d’ailleurs grandement dans les propos d’avant-match des uns et des autres, ce qui promet une rencontre pour le moins physique. Comme pour le match des hommes, souhaitons que l’arbitrage soit à la hauteur sous peine de dérapage.
Quoi qu’il en soit, du côté de la Jeunesse Sportive Vallée-du-Tir, déjà assurée d’être de nouveau au rendez-vous de cette épreuve l’année prochaine, on est prêt au combat comme le confie l’entraîneur Didier Saminadin même si ce dernier confie que son équipe n’a “pas encore totalement récupéré du décalage”.
Physique
Comme pour son homologue masculin, l’équipe féminine devra se passer de quelques titulaires, dont notamment Alexandra Morin, pour raisons professionnelles, et Seilala Folituu, qui est enceinte. “C’est quand même un handicap non négligeable, d’autant plus que nous jouons à l’extérieur, devant un public qui sera acquis à la cause de notre adversaire et dans une salle où, bien sûr, nous n’avons pas de repères. Il va falloir gérer tout cela”, déclare l’entraîneur calédonien. Face à Aorai, celui-ci s’attend donc à une revanche âpre, “les filles de Aorai n’ont toujours pas digéré la défaite de l’année dernière”. La différence pourrait alors se faire selon lui “sur le physique” d’autant que par rapport aux Tahitiennes, la JSVDT a déjà commencé sa saison. Il faudra ainsi “miser sur la rapidité” quand bien même ce “n’est pas la meilleure équipe qui sera alignée” demain.
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